Les autorités éthiopiennes ont annoncé l’instauration de l’état d’urgence dans 3 provinces de la région d’Amhara, à la suite de violences armées.
La violence a entraîné des pertes humaines et des dégâts matériels, dans les pires incidents de la dernière courte période, des responsables locaux ont déclaré lundi que les affrontements entre les deux plus grands groupes ethniques d’Éthiopie, les Oromo et les Amhara, avaient coûté la vie à au moins 18 personnes le week-end dernier lors de la dernière flambée de violence précédant les élections nationales de juin.
Un communiqué publié par le ministère éthiopien de la Défense a déclaré qu' »un état d’urgence a été imposé dans trois provinces de la région d’Amhara, à la suite d’actes de violence visant des civils dans les districts de North Showa et d’Oromia dans la région d’Amhara », il a ajouté: « En conséquence, un centre de commandement a été formé pour faire face à ces événements dans des conditions d’urgence, composé de l’armée et de diverses forces de sécurité du gouvernement fédéral et de la région d’Amhara ».
<< Au moment où les forces de défense éthiopiennes mènent une opération de maintien de l’ordre dans la région du Tigray (nord), au cours de laquelle elles ont fait de grands progrès, certaines régions du pays ont été témoins d’événements et de conflits qui ont coûté la vie à un certain nombre de citoyens, « dit le communiqué, il considérait ces événements comme «destinés à entraver les mouvements de l’armée éthiopienne et à perturber l’ordre constitutionnel. Ils étaient planifiés de manière continue pour perturber le processus de paix et de stabilité dans le pays».
Il a ajouté: « L’état d’urgence donne aux forces de sécurité le pouvoir d’imposer un état de stabilité et de prendre les mesures nécessaires contre les groupes qui travaillent pour perturber la paix dans ces zones et leur permettre de rétablir la stabilité de la situation », le communiqué du ministère éthiopien de la Défense a mis en garde contre « le contournement de l’état d’urgence pour toutes les parties, individus et partis politiques, et des mesures légales seront prises contre quiconque enfreindrait les lois de l’état d’urgence ».