Politique

Les partis d’opposition condamnent le « coup d’État institutionnel » au Tchad

Les principaux partis d’opposition au Tchad ont condamné, mercredi, un «coup d’État institutionnel» au Tchad, au lendemain de l’arrivée au pouvoir de Mohamed Idriss Deby dans le pays, après la mort de son père, le président Idriss Deby Itno, les partis politiques de l’opposition démocratique ont appelé à une transition menée par les civils … à travers un dialogue global.

Le général Mohamed Idriss Deby, chef du Conseil militaire de transition, mis en place mardi après la mort de son père, avait annoncé qu’il «assumait les fonctions de président de la République» du Tchad, selon une charte de transition, publiée mercredi, sur le site de la présidence

La charte de transition abolit la constitution précédente et est mise en œuvre en tant que «loi fondamentale de la république», selon les dispositions du texte.

Mohamed Idris Deby (37 ans) est également «le commandant suprême des forces armées». Il avait été nommé par décret de 14 autres généraux très proches de son défunt père au Conseil de transition, l’organe chargé d’organiser la transition, pour une durée de 18 mois, jusqu’à la tenue des élections.

De son côté, le bureau exécutif de la Confédération des syndicats du Tchad a rejeté, mercredi, la phase de transition militaire annoncée après l’assassinat d’Idriss Deby Itno et a appelé les travailleurs à cesser de travailler, dans un communiqué publié par le syndicat à l’issue d’une réunion tenue mercredi, le bureau exécutif « demande aux travailleuses et travailleuses d’arrêter de travailler et de rester vigilantes jusqu’à ce que le statu quo disparaisse ».

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Selon le même communiqué, le Bureau exécutif « condamne fermement la prise de contrôle et la confiscation du pouvoir par l’armée par la force, mais appelle d’abord à un dialogue global entre tous les Tchadiens dans le pays et à l’étranger, et pour que les politiciens et les militaires résolvent enfin le problème de la paix au Tchad », le syndicat des travailleurs tchadiens refuse de laisser les militaires reprendre la phase de transition et exige le retour de l’ordre constitutionnel à travers une phase de transition menée par des civils.

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