L’Angola et la Suisse ont signé lundi à Luanda un protocole d’accord sur l’entraide judiciaire et judiciaire en matière pénale, qui devrait accélérer le recouvrement des avoirs par l’Etat angolais, le mémorandum est un « instrument d’intérêt commun », principalement en raison de la « simplification des procédures d’assistance judiciaire, de la standardisation de la langue de travail et de la possibilité d’un contact direct au lieu des voies diplomatiques obligatoires.
Le document a été signé au nom de l’État angolais par le procureur général (PGR), Hélder Pitta Grós, et au nom de la Confédération suisse par son ambassadeur en Angola, Nicolas Herbert Lang, selon le PGR, le mémorandum est le résultat d’un « travail minutieux entre les parties, motivé par la volonté de renforcer les relations de coopération dans le domaine pénal, relations qui étaient jusqu’à présent fondées sur l’amitié, la réciprocité et la reconnaissance mutuelle entre les États, l’instrument d’entraide judiciaire en matière pénale, a déclaré Hélder Pitta Grós, comprenait un large éventail de coopération, à savoir les notifications d’actes judiciaires, la collecte de documents et de témoins, les perquisitions, les saisies et le gel des avoirs.
Le suivi et/ou l’identification des revenus illicites, la transmission spontanée d’informations au recouvrement effectif des avoirs sont également d’autres domaines du mémorandum signé aujourd’hui dans la capitale angolaise, le recouvrement d’avoirs, « qui a été l’une des plus grandes priorités de la politique pénale de l’État angolais », a noté le procureur public angolais, « est l’une des grandes et importantes solutions proposées par le mémorandum, « Cela permettra certainement, avec plus de sécurité et de rapidité, aux biens et avoirs domiciliés et autres de retourner en Angola », a déclaré Pitta Grós lors de la cérémonie qui s’est tenue au Palais de justice, pour le procureur général angolais, l’instrument juridique bilatéral sera «très précieux dans les poursuites pénales, ce qui permettra d’effectuer plus rapidement les démarches procédurales en lien avec l’Etat suisse.