Le Burkina Faso a reçu mardi soir une cargaison de plus de 150 000 doses de vaccins Johnson et Johnson COVID-19, un don des États-Unis à travers l’initiative Covax, qui devrait permettre d’accélérer la vaccination au Burkina Faso qui comme d’autres pays du continent souffre de pénurie de vaccins, « La vaccination est volontaire. Nous allons poursuivre les efforts de sensibilisation afin que nous ayons l’acceptation et l’engagement de la communauté envers la vaccination. Nous le faisons dans l’intérêt de la population », a déclaré le ministre de la Santé du Burkina Faso, le Pr Charlemagne Ouedraogo, lors d’une cérémonie de passation aux côtés d’US ambassadrice au Burkina Faso Sandra Clark.
Les niveaux de vaccination à travers l’Afrique sont encore très faibles, avec moins de 2% de la population du continent de 1,3 milliard d’habitants ayant reçu au moins une injection, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, pour aider à atténuer la pénurie de vaccins sur le continent, les États-Unis ont commencé à livrer les premiers lots de 25 millions de doses de vaccins qu’ils partagent avec l’Union africaine.
Le Sénégal, le Burkina Faso et la Gambie sont parmi les premières nations à recevoir le jab Janssen. L’Éthiopie et Djibouti reçoivent également des doses, l’effort n’a livré que 200 millions de vaccins dans le monde depuis février, tandis que les États-Unis à eux seuls ont administré plus de 338 millions de doses, après que le plus grand fournisseur de COVAX – le Serum Institute of India – a interrompu ses exportations en mars pour faire face à une vague explosive sur le sous-continent, les agences derrière COVAX, dont l’Organisation mondiale de la santé, ont eu recours à la mendicité des pays riches pour des dons.
