La Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohamed, s’est rendue en Somalie aujourd’hui, dimanche, pour exprimer sa solidarité avec les appels des femmes somaliennes à participer pleinement et sur un pied d’égalité à la vie politique, et pour exprimer le soutien de la communauté internationale à la tenue d’élections pacifiques, crédibles, inclusives et opportunes.
La visite de la Vice-Secrétaire générale en Somalie s’inscrit dans le cadre d’une vaste tournée au cours de laquelle elle s’est également rendue en Tanzanie et au Kenya, lors de ses différentes réunions dans la capitale, Mogadiscio, la haut responsable de l’ONU a souligné que les élections législatives du pays étaient une opportunité de tirer parti des progrès réalisés en matière de participation politique des femmes, elle a également souligné que la pleine intégration des femmes dans tous les secteurs de la société contribuerait à une plus grande résilience, paix et stabilité dans la nation de la Corne de l’Afrique.
Mme Amina Mohammed a déclaré :
« La Somalie a fait des progrès significatifs lors de ses dernières élections, qui ont eu lieu en 2016/2017, au cours desquelles les femmes détenaient 24 % des sièges parlementaires, et j’espère que le pays s’appuiera sur ces progrès en élargissant encore la participation des femmes. Le quota de 30 % est atteint. Les sièges sont une première étape importante vers la pleine représentation des femmes et une société inclusive. Il n’y aura pas de récolte des fruits de la paix sans la participation des femmes.
La Somalie assiste actuellement à des élections pour le Sénat et se prépare à organiser des élections pour la Chambre des représentants, connue sous le nom d’Assemblée du peuple. Les Nations Unies et d’autres partenaires internationaux de la Somalie ont été fortement impliqués dans le soutien aux efforts nationaux pour faire avancer le processus électoral, ces partenaires ont souvent exprimé leur soutien à une plus grande inclusion des femmes dans l’arène politique, exhortant les dirigeants du pays à protéger le quota minimum de femmes de 30 pour cent lors des élections en cours.
