Société

Accord pour le développement d’un projet d’hydrogène vert à grande échelle en Mauritanie

Le gouvernement mauritanien, par l’intermédiaire du ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie et de Chariot, la société d’énergie de transition axée sur l’Afrique, a annoncé la signature d’un protocole d’accord (MoU) pour faire progresser un potentiel développement d’hydrogène vert, dénommé Projet Nour, d’un à 10 GW.

Le projet Nour a obtenu l’exclusivité sur une zone onshore et offshore d’environ 14 400 km2 pour réaliser des études de préfaisabilité et de faisabilité dans le but de produire de l’électricité à partir de ressources solaires et éoliennes qui sera utilisée dans l’électrolyse pour séparer l’eau et produire de l’hydrogène et de l’oxygène verts, la méthode traditionnelle de création d’hydrogène divise le gaz naturel en hydrogène ainsi qu’en dioxyde de carbone, un contributeur au changement climatique, Abdessalam Ould Mohamed Saleh, Ministre, Ministère mauritanien du Pétrole, des Mines et de l’Énergie : « Le développement de l’industrie mauritanienne de l’hydrogène vert promet d’apporter une combinaison d’avantages environnementaux, économiques et sociaux à notre pays. Nous avons le potentiel et le désir d’être un leader mondial dans le domaine de la production d’hydrogène à partir de sources d’énergie renouvelables. Le Ministère est heureux d’avoir signé cet accord avec Chariot et espère un partenariat long et fructueux.

Chariot déploiera son équipe interne qui a fait ses preuves dans la réalisation de grands projets renouvelables en Afrique pour commencer immédiatement à travailler sur l’évaluation des ressources éoliennes et solaires, l’impact environnemental ainsi que les études d’impact macroéconomique et social, bénéficiant des ressources solaires et éoliennes de classe mondiale de la Mauritanie, le projet Nour a le potentiel de permettre à la Mauritanie de produire l’hydrogène vert le moins cher d’Afrique et de devenir l’un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux d’hydrogène vert et de ses produits dérivés, à proximité des grands potentiels européens. Ces produits ont le potentiel de remplacer les combustibles fossiles traditionnels dans les processus de production d’électricité et de fabrication de produits chimiques, avec une réduction significative des émissions associées de gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone.

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