Le Soudan a annoncé, mardi, que l’afflux de réfugiés éthiopiens fuyant le conflit dans la région du Tigré nécessite le « soutien et plaidoyer » de la communauté internationale, en raison de la faiblesse des infrastructures de services nécessaires dans le pays, cela est intervenu dans un discours de l’ambassadeur du Soudan à Genève, Ali bin Abi Talib Abdel Rahman, lors de la session du comité exécutif du Haut-Commissariat aux réfugiés, qui a débuté lundi et se poursuivra jusqu’au 8 de ce mois, selon le Déclaration du ministère soudanais des Affaires étrangères.
Le communiqué ajoute que « l’afflux de réfugiés éthiopiens fuyant le conflit dans la région du Tigré nécessite plus de soutien de la communauté internationale pour le gouvernement soudanais, qui souffre d’une infrastructure de service nécessaire faible, du principe de responsabilité pour les charges découlant des conditions d’asile, de déplacement et de migration, le conflit a provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes et la fuite de plus de 60 000 personnes vers le Soudan, selon des observateurs, tandis que Khartoum affirme que leur nombre a atteint 71 488 personnes.
Le communiqué indique que le discours de l’ambassadeur « s’est concentré sur les efforts du gouvernement de transition pour jeter les bases de la paix en tant qu’étape essentielle pour réduire le processus de déplacement et parvenir à la stabilité, ainsi que la situation des réfugiés et des personnes déplacées au Soudan », Khartoum dit qu’il y a plus de deux millions de réfugiés des pays africains voisins au Soudan, la plupart d’entre eux du Soudan du Sud, alors que les Nations Unies les ont estimés, à la mi-octobre 2019, à environ 860 000.