Le journal britannique The Guardian a rapporté que les pays africains se préparent à dépenser 6 milliards de dollars par an en recettes fiscales pour s’adapter aux effets de la crise climatique, expliquant qu’il demande aux pays riches du monde de fournir 2,5 milliards de dollars par an au cours des cinq prochaines années pour permettre aux pays du continent d’atteindre leurs objectifs en la matière.
Le journal a indiqué que le président de la République démocratique du Congo, qui préside l’Union africaine, Félix Tshisekedi, invitera les pays riches du monde, en plus du milliardaire américain, Bill Gates, qui s’était auparavant engagé à aider le continent, d’avancer dans le soutien aux pays du continent, notant qu’il cible principalement à la fois les États Les États-Unis, le Canada et l’Union européenne, qui devraient assister – avec Gates – à une réunion avec l’Union africaine, le journal a souligné que le plan africain pour accélérer l’adaptation aux effets du changement climatique a été lancé lors du sommet de Paris sur le climat en 2015, mais qu’il ne reçoit pas encore les financements nécessaires en raison du retard des donateurs.
Alors que l’adaptation à la crise climatique est une question clé dans les pourparlers de la 26e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), qui se tient actuellement à Glasgow, en Écosse, le Guardian a noté que l’Afrique est déjà confrontée à de graves répercussions de l’effondrement climatique sous la forme de sécheresses prolongées et profondes, augmentation des inondations, tempêtes dans les villes côtières, augmentation des températures et augmentation des vagues de chaleur, ainsi que des effets dévastateurs sur l’agriculture, mais, selon le journal, le financement de l’adaptation est « loin derrière » au profit d’une focalisation sur la réduction des émissions de carbone, qui est l’objectif premier de la COP26.