Les enseignants ont organisé récemment des veillées de protestation devant les directions de l’éducation au niveau national, à la lumière de la poursuite de la grève déclenchée par le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste), pour la quatrième semaine consécutive.
Le porte-parole du Cnapeste, Massoud Boudiba, a déclaré dans une conversation téléphonique avec « Sabq Press » que les sit-in au niveau national étaient l’expression de l’adhésion des enseignants à la grève et les revendications de longue date à satisfaire, les exigences des manifestants étaient centrés sur le droit au logement, la santé du travail et la nécessité d’améliorer les capacités d’achats, promotion et libertés syndicales.
Quant à la grève, Boudiba a expliqué que le pourcentage des lycées paralysés variaient entre 60 et 90% dans les établissements d’enseignement secondaire, de 45 à 78% dans les collèges et de 3 à 30% au primaire. Une large réponse à la grève avec en tête les Wilayas : Boumerdes , Oran, Constantine, Tizi Ouzou, Bejaia, Bouira, Msila, Naama, Guelma, Annaba, Medea.
« CNAPESTE » a attribué son escalade et le lancement intentionnel des manifestations est l’aggravation de la crise sociale, aux mauvaises conditions professionnelles et sanitaires et à la détérioration continue du pouvoir d’achat, en plus de la méconnaissance continue des pouvoirs publics et du ministère concerné des préoccupations professionnelles et des revendications sociales, en plus de cibler les droits et la protection sociale.
