Trente-huit personnes ont été tuées dans un gigantesque incendie qui s’est déclaré dans une prison surpeuplée au Burundi, a déclaré le vice-président Prosper Bazombanza, qui s’est rendu sur place, les journalistes ont rapporté que 69 autres personnes ont été grièvement blessées dans l’incendie qui s’est déclaré dans l’installation de Gitega, la capitale politique du pays d’Afrique de l’Est, plusieurs témoins ont indiqué à l’AFP que l’incendie a complètement détruit une partie de cette prison surpeuplée, qui abritait 1 539 détenus, alors que sa capacité n’était que de 400 fin novembre, selon les statistiques de l’administration pénitentiaire.
Ces témoins ont expliqué que « l’énorme incendie » a éclaté vers quatre heures du matin, heure locale, surprenant les détenus pendant leur sommeil, « Nous avons commencé à crier que nous allions brûler vifs lorsque nous avons vu les flammes monter, mais la police a refusé d’ouvrir les portes de notre poste en disant : ce sont les ordres que nous avons reçus », a déclaré à l’AFP l’un des détenus, « Je ne sais pas comment j’ai réussi à m’échapper, mais les prisonniers ont été complètement brûlés », a-t-il ajouté, les secouristes sont arrivés en retard sur les lieux, selon une source policière, il a expliqué que le premier camion de pompiers est arrivé deux heures après le début de l’incendie, avant que six autres des gouvernorats voisins ne le rejoignent.
Le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique a attribué la cause de l’incendie, dans un tweet, à un « court-circuit », le 21 août, un incendie s’est déclaré dans une section de la prison centrale, mais aucun blessé n’a été signalé. Le ministère de l’Intérieur a déclaré que l’accident avait également été causé par un court-circuit.