Le problème du retour des réfugiés dans leur pays est l’un des problèmes les plus importants auxquels ils sont confrontés dans les premiers pays d’asile. Comme le retour dans leur pays prend un temps long pouvant aller jusqu’à des décennies, ou dans le cas d’un retour précoce, ils sont confrontés à de nombreuses circonstances difficiles, notamment l’insécurité en raison de leurs craintes de motifs renouvelés qui ont conduit à leur asile dans d’autres pays ; Tels que : des conflits et des guerres renouvelés ou davantage de persécutions, et une violation de leurs droits, ils préfèrent donc vivre aux frontières dans des camps dangereux, inadaptés à une vie humaine, surtout avec le manque de soutien qui leur est fourni, ou la disposition d’éducation pour eux et leurs enfants.
Par conséquent, la solution optimale promue par le HCR est d’accorder aux réfugiés l’asile permanent et l’intégration dans le pays d’accueil, et cela se fait par le biais d’un processus juridique mené par le gouvernement du pays d’accueil, y compris l’intégration économique, sociale et culturelle des réfugiés. , et culmine dans le cas où certains réfugiés obtiennent la bonne citoyenneté dans le pays d’accueil.
L’Ouganda a une longue histoire d’accueil de réfugiés et de ratification ultérieure des conventions internationales et régionales sur les droits des réfugiés, ainsi que de la législation interne ultérieure qui est considérée comme la plus réussie du continent africain en matière d’accueil et d’intégration des réfugiés. Par conséquent, cette étude cherche à répondre à une question majeure : dans quelle mesure l’Ouganda réussit-il à intégrer les réfugiés avec ses citoyens ? Répondre à cela implique de répondre à un certain nombre de sous-questions, notamment dans quelle mesure l’Ouganda bénéficie-t-il de la présence de réfugiés sur ses terres ? Quel est le retour de l’expérience d’intégration des réfugiés dans l’économie ougandaise et quelles sont les difficultés auxquelles l’Ouganda est confronté avec le nombre croissant de réfugiés qui affluent sur ses terres ?