Environ 4.000 personnes ont fui leurs villages en un mois dans le nord du Mozambique en raison d’attaques terroristes dans la province de Cabo Delgado, qui connaît une rébellion armée depuis 2017, a annoncé vendredi un responsable du gouvernement, les rebelles djihadistes, qui sèment le chaos depuis quatre ans dans la province pauvre, riche en gaz et à majorité musulmane de Cabo Delgado, ont élargi leur zone d’activité ces dernières semaines en lançant des attaques vers l’ouest jusqu’à la province de Niassa.
« Il y a 3 803 personnes déplacées à ce jour, ce sont des personnes qui ont fui les zones ciblées par les attaques dans la région de Mikola », a déclaré à l’AFP un responsable gouvernemental du district de Niassa.
Ils rejoignent les quelque 820 000 personnes qui ont été contraintes de fuir leur foyer depuis le début de la rébellion en 2017 dans la province de Cabo Delgado, depuis fin novembre, la province de Niassa est la cible d’attaques de jihadistes expulsés par les soldats gouvernementaux de leur fief de Cabo Delgado.
Depuis juillet, plus de 3 000 soldats africains, notamment sud-africains et rwandais, et des formateurs européens et américains, entraînent et soutiennent l’armée mozambicaine.
