En Algérie, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Dr Lyes Merabet, a appelé à la nécessité de revenir à la stricte application du protocole sanitaire dans les établissements publics, écoles, mosquées et lieux qui connaissent des rassemblements de citoyens, déclarant : « Je n’exclus pas un retour en quarantaine partielle ou totale, selon le nombre de cas dans la ville ou Wilaya qui connaît une augmentation du nombre d’infections au virus Corona »…
Le Dr Merabet a ajouté qu’un certain nombre de pays européens dans lesquels le taux de vaccination a atteint 80%, sont revenus à l’application du protocole de quarantaine partielle. Le même porte-parole a déclaré que la situation épidémiologique actuelle est très préoccupante et connaît une augmentation du nombre d’infections par le virus Corona, avec la présence du nouveau mutant « Omicron », soulignant que le nombre réel d’infections est plus du double du nombre officiellement annoncé par le ministère de la Santé.
Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique a expliqué que les cas révélés par le ministère de la Santé sont selon le nombre d’analyses qui sont réalisées par PCR uniquement, ajoutant qu’il y a des cas non déclaré à cause de leurs incapacités à réaliser une analyse PCR en raison de son prix élevé, qui a atteint 8000 Dinar, et même le prix de l’analyse d’antigène, dont le prix a atteint 2500 dinars, que les familles ordinaires ne peuvent pas le réaliser.
Concernant le retour des élèves sur les bancs d’école, le Dr Merabet a souligné que la situation épidémiologique ne peut être liée à la scolarisation, considérant que la troisième vague était en pleine période de vacances d’été loin des bancs d’école.
Merabet a confirmé que les raisons qui conduisent au nombre élevé d’infections par le virus Corona sont le manque de respect des mesures préventives et la non-application stricte du protocole sanitaire, avec l’absence de dissuasion pour les contrevenants aux mesures sanitaires nécessaires agréés par le Ministère de la Santé.