L’UNICEF a averti vendredi qu’au moins 1,5 million d’enfants en Afrique orientale et australe ne recevaient pas de traitement vital pour l’émaciation sévère, dans un communiqué, l’organisation a déclaré que malgré l’amélioration progressive du traitement de la maladie débilitante dans la région, les effets de la pandémie de Covid-19, ainsi que les chocs climatiques et les conflits en cours, continuent d’affecter gravement les enfants et les familles, en outre, les déficits de financement persistants demeurent un obstacle aux efforts d’intervention humanitaire de l’UNICEF.
Mohamed Fall, directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique orientale et australe, a déclaré : « Rien n’est plus douloureux que de voir des enfants souffrant d’émaciation sévère alors que nous savons que cela aurait pu être évité et traité. Avec le soutien de nos donateurs et partenaires, nous avons obtenu des résultats et des réussites exceptionnels », l’UNICEF note que les familles de la région connaissent actuellement de multiples crises, notamment des niveaux croissants d’insécurité alimentaire, un déclin économique, des épidémies et des cycles sans précédent d’inondations, de sécheresses et de conflits, des millions de personnes sont obligées de réduire la quantité ou la qualité de la nourriture qu’elles consomment, ou les deux, pour survivre.
L’UNICEF met en garde contre une tragédie nutritionnelle imminente, soulignant que cette tragédie peut – et doit être évitée. Elle a noté que la vie de chaque enfant gravement émacié dans la région peut être sauvée grâce à un accès sans entrave et à un financement prévisible, selon l’agence des Nations Unies, la prévention reste le meilleur moyen d’assurer la survie des enfants, d’éviter des dommages durables au développement cognitif et physique et d’éviter les souffrances à long terme résultant de la malnutrition infantile.
En Angola, où la population est confrontée aux conséquences de la pire sécheresse jamais enregistrée depuis 40 ans, l’UNICEF et ses partenaires ont pu intensifier une intervention nutritionnelle d’urgence dans les provinces les plus touchées, traitant près de 40 % des enfants gravement émaciés en 2021 par rapport à à 2020.
UNICEF : 1,5 million d’enfants en Afrique orientale et australe n’ont pas accès à un traitement contre l’émaciation sévère
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