L’Algérie est plongée dans le bourbier de la prostitution depuis le colonialisme turc, qui fut le premier à poser la première pierre de la prostitution sous licence en Algérie afin de divertir les soldats janissaires et en passant par le colonialisme français, jusqu’aux bordels tenus par des hauts responsables…
Et malgré les efforts déployés par les services de sécurité avec ses différentes branches pour l’éradiquer, ce phénomène ne cesse, cependant, de s’amplifier, surtout que les généraux l’adoptent et lui assurent une protection.
L’Algérie compte plus de 15 845 maisons de prostitution et environ 13 000 d’entre elles entretiennent des relations étroites avec des hauts responsables, ce qui signifie que l’État algérien est complice de ce crime malgré les campagnes qu’il mène sur les lieux de prostitution à travers les différentes régions du pays, mais la situation révèle chaque jour l’augmentation du nombre de personnes impliquées dans ce sale métier, et la preuve est que ces réseaux sont toujours liés à la possession et à la commercialisation d’alcool et de drogues, en plus de l’exploitation des filles dont l’âge n’est pas supérieur à 18 ans.
Un précédent rapport des services de la gendarmerie en Algérie sur les questions de prostitution et le démantèlement du réseau de la prostitution et de la commercialisation des femmes a confirmé la prostitution rampante dans toutes les régions d’Algérie, comme selon les statistiques de l’Institut Abbassa sur le phénomène de la prostitution en Algérie ces derniers temps, y compris sur l’ensemble du territoire national, à travers lesquels des chiffres terrifiants classés dans la catégorie de danger ont été atteints.
Il est donc bien nécessaire de tirer la sonnette d’alarme sur la propagation de ce phénomène, car même le Code pénal le considère comme un simple délit passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux mois, et qui est une peine très réduite qui pousse la pratiquante de la prostitution à exercer son ancienne activité immédiatement après sa sortie de prison, selon des sources officielles algériennes confirmant que la raison de l’augmentation du nombre des maisons de prostitution est du à la forte demande, en particulier des travailleurs étrangers africains et chinois, présents par dizaines de milliers dans toute l’Algérie, et c’est ce qui a fait gagner des milliards aux généraux grâce aux maisons de prostitution.