Des sources médiatiques ont révélé que les autorités tunisiennes ont réagit à propos du dossier des harragas algériens portés disparus, pendant que les autorités sécuritaires ont ordonné d’ouvrir des enquêtes concernant les allégations sur leur présence dans les prisons tunisiennes. Les mêmes sources ont indiqué que les familles de centaines de ces harragas, portés disparus depuis 2007, affirment que leurs fils sont dans les prisons tunisiennes et seront convoqués par groupes, à partir de demain, pour être entendus sur les accusations portées, et qui ont fait bouger les autorités de sécurité tunisiennes récemment.
À cet égard, les familles des « Harragas » portés disparus ont été invitées à se présenter aujourd’hui au siège de l’équipe de recherche et d’inspection de la Garde nationale, 16 rue Habib Bourguiba Bardo à Tunis, la capitale tunisienne.
Les mêmes sources ont confirmé que les autorités sécuritaires tunisiennes continueront de convoquer le reste des familles dont les allégations ont été fondées sur la présence de leurs enfants dans les prisons tunisiennes par groupes à des dates variables, afin de suivre ces allégations et d’atteindre toutes les parties actives à ces allégations en Algérie comme en Tunisie, d’autant plus que les familles des Harragas disparus ont toujours mentionné lors de leurs veillées qu’ils disposent de témoignages et de preuves prouvant la présence de leurs enfants dans les prisons tunisiennes, notamment à la prison d’El Mornaguia.
Ces convocations ont été déclenché après la correspondance de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme au président de la République tunisienne, Kaîs Saîed, par l’intermédiaire de son bureau en Tunisie, dirigé par Hosni Al-Marri, où ils ont été présentés une demande officielle de formation d’une commission de haut niveau chargée d’enquêter sur les harragas algériens disparus.