Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a conclu une visite au Cameroun au cours de laquelle il a rencontré des familles déplacées touchées par les récentes violences, dans une région de l’extrême nord du Cameroun, en décembre dernier, la violence a éclaté dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun alors que des différends ont éclaté entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet des ressources en eau rares.
Au cours de sa visite de trois jours, le responsable de l’ONU a pris connaissance des besoins urgents auxquels ils sont confrontés, « Au-delà des efforts des autorités et de la générosité des communautés d’accueil, il y a toujours un besoin de nourriture, d’éducation et de soins de santé. Nous avons également entendu des inquiétudes concernant les pressions sur les services locaux, soulignant la nécessité d’intensifier notre soutien à la fois aux les familles déplacées et les membres de la communauté qui les accueillent», le HCR a indiqué qu’il travaillait avec ses partenaires pour établir des sites sûrs pour abriter les déplacés et leur fournir une assistance vitale, notamment de l’eau, des abris et des articles ménagers essentiels. En coopération avec les autorités camerounaises, le HCR a également mené des efforts de résolution de conflits visant à mettre fin à la violence.
La Haut-Commissaire a déclaré que l’identification et le traitement des causes sous-jacentes des conflits assureraient la coexistence pacifique des sociétés. « La réconciliation et la reconstruction sont des facteurs essentiels pour ouvrir la voie au retour volontaire et en toute sécurité des familles déplacées », il a également appelé à une évaluation des besoins de reconstruction dans les zones touchées par la violence, le site de déplacement d’Argaanieri à Bogo accueille actuellement près de la moitié des 4 200 personnes de cette zone, qui ont fui les pires violences tribales jamais vues dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
