L’Afrique a eu du mal à convaincre les fabricants de médicaments occidentaux de renoncer aux droits de brevet sur la technologie des vaccins pour déployer des vaccins Covid-19 vitaux à travers le continent. Malgré une série de plans différents par divers pays africains pour produire des vaccins internationaux, la plupart des plans ont été touchés par des retards liés aux droits de propriété intellectuelle.
De plus, la plupart des plans aspirent à produire les vaccins plutôt qu’à concevoir et développer des variétés locales. Bien que le développement de vaccins prenne beaucoup plus de temps que la production «remplissage et finition», le processus est important pour renforcer la capacité de l’Afrique à répondre rapidement aux futures pandémies et aux problèmes de santé, environ 12% seulement de la population africaine a été complètement vaccinée, ce qui la place loin derrière la plupart des autres régions du monde. L’Égypte, le Ghana et l’Ouganda sont actuellement les seuls pays africains à déclarer publiquement qu’ils développeront leurs propres vaccins contre le Covid-19.
Le vaccin égyptien, COVI VAX, est le plus avancé, ayant annoncé des essais cliniques chez l’homme en novembre. Le Ghana a annoncé en mars qu’il créerait un institut de recherche sur les vaccins. L’Ouganda possède plusieurs vaccins candidats qui sont au stade préclinique et seront testés sur des animaux, « Nous sommes très chanceux car le gouvernement a rarement financé la recherche scientifique fondamentale sur le développement de produits », déclare Sheila Balinda, virologue moléculaire à l’Institut ougandais de recherche sur les virus à Entebbe, « Mais pendant le Covid-19, le gouvernement a décidé de financer des scientifiques locaux pour se lancer dans la mission de conception de vaccins ».
La scientifique a précisé que son équipe développe un « vaccin vecteur » tandis que ses collègues travaillent sur deux autres candidats vaccins : un vaccin inactivé contre le Covid-19 et l’ARNm de la fièvre de la vallée du Rift, les vaccins vectoriels utilisent une version modifiée d’un virus différent connu sous le nom de vecteur pour introduire clandestinement des protéines de pointe Covid-19 dans le corps, ce qui déclenche une réponse immunitaire, conduisant à la production d’anticorps.
