Société

Faki : Les urgences humanitaires en Afrique sont un sujet de préoccupation constant

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a estimé que les urgences humanitaires en Afrique sont un sujet de préoccupation constante, Faki a déclaré, dans son discours lors des activités du Sommet humanitaire extraordinaire et de la Conférence des donateurs de la Commission de l’Union africaine tenue à Malabo (Guinée équatoriale), que 15 États membres sont les plus touchés par la situation humanitaire, alors que 113 millions de personnes attendent une aide d’urgence cette année, et accueillent l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique. L’Union africaine compte actuellement 4,5 millions de réfugiés, dont plus de 75 % sont touchés par la réduction des rations alimentaires en 2021, et au cours des deux dernières années, dans la même région, les besoins alimentaires ont augmenté de 70 % et plus de 25 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire.

Il a souligné que l’Afrique de l’Ouest et du Centre connaît 58 millions de personnes souffrant d’insécurité alimentaire, et qu’il s’agit du niveau d’insécurité alimentaire le plus élevé depuis 2016, et qu’il y a deux millions de personnes déplacées en Afrique centrale, et ce nombre représente une augmentation de 30 % par rapport à 2020, et n’est pas pris en compte Les cinq millions de personnes sont déplacées dans le bassin du lac Tchad, et que la région nord-africaine connaît 14 millions de personnes souffrant de la pauvreté dans l’aide humanitaire, il a souligné que le problème des réfugiés et des pénuries alimentaires s’aggrave en raison de la pandémie de Corona, de la crise entre la Russie et l’Ukraine et du changement climatique, qui se manifeste par une sécheresse prolongée et des inondations incontrôlables.

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Il a évoqué les efforts de l’Union africaine dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie des réfugiés et des personnes déplacées sur le continent, tels que la conclusion de l’Accord de Kampala adopté en 2009 et la déclaration connexe qui fixe des objectifs et des modalités d’action en faveur de réfugiés et autres personnes forcées de se déplacer, et d’élaborer des plans régionaux pour gérer les crises de réfugiés, en notant le manque de ressources nécessaires pour répondre aux exigences de la crise des réfugiés et combler le déficit alimentaire.

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