Les Nations unies ont révélé le déplacement de plus de 31 000 personnes, à la suite des récents affrontements tribaux dans l’Etat du Nil bleu, dans le sud-est du pays, un communiqué publié par le Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies au Soudan « OCHA », dont copie a été reçue par l’Anatolie, a indiqué que plus de 31 000 personnes avaient été déplacées à la suite des violences tribales dans la localité de Roseires dans l’État du Nil Bleu.
Il a ajouté que « le nombre de déplacés dans la ville de Damazin, centre de l’Etat du Nil Bleu, est estimé à environ 12.600 personnes, alors que 12.800 personnes sont arrivées dans l’Etat de Sennar (sud-est), 4.500 personnes sont arrivées dans l’Etat du Nil Blanc ( sud), et 1 220 personnes déplacées sont arrivées dans l’État de Sinar, il a indiqué que les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance aux personnes déplacées et affectées, le 15 juillet, l’État du Nil Bleu a été témoin d’affrontements tribaux, qui ont fait 109 morts et des dizaines de blessés, selon le ministre de la Santé de l’État, Gamal Nasser, dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur en charge, Anan Hamid Mohamed, a confirmé que la situation dans la ville de Damazin, le centre de l’Etat du Nil Bleu, est revenue à la normale et que toutes les conditions sont sous contrôle, révélant que des renforts arrivent soutenir les capacités de la police, selon l’agence de presse soudanaise.
Cela s’est produit lors de sa visite dans l’État du Nil Bleu, lundi, pour connaître les conditions et les mesures prises par toutes les forces régulières et de sécurité et l’organe exécutif et leur contribution à contenir la crise et à ramener la vie à la normale dans l’État, au cours des derniers jours, plusieurs villes soudanaises, dont la capitale, Khartoum, ont été témoins de manifestations condamnant les incidents de combats tribaux dans l’État du Nil Bleu, les affrontements tribaux ont eu lieu à la suite d’appels de la tribu des « Sauvages » pour expulser la tribu « Haoussa » de l’État, car ce sont des « résidents non autochtones ».