Société

Des experts de l’ONU appellent à davantage d’actions pour lutter contre la discrimination à l’égard des personnes d’ascendance africaine

Dans une déclaration marquant la Journée internationale des personnes d’ascendance africaine, des experts de l’ONU* ont appelé les États à faire davantage pour lutter contre les multiples formes de discrimination et de violation des droits auxquelles sont confrontées les personnes d’ascendance africaine, « Aujourd’hui, nous célébrons les réalisations et la résilience des personnes d’ascendance africaine face aux effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19, à la brutalité systématique et raciste des responsables de l’application des lois et à la crise climatique, entre autres défis », ont déclaré les experts de l’ONU.

L’Organisation des Nations Unies observe la Journée internationale des personnes d’ascendance africaine, chaque année, le 31 août, la déclaration indique que cette Journée internationale est également l’occasion d’évaluer les expériences vécues par les personnes d’ascendance africaine dans le monde, de promouvoir et de protéger leurs droits et d’attirer l’attention sur les défis et les obstacles auxquels beaucoup sont encore confrontés dans la réalisation de leurs droits, les experts de l’ONU ont souligné la situation des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile haïtiens et des personnes d’ascendance africaine demandant l’asile en Ukraine, ainsi que le sort des travailleurs migrants africains au Moyen-Orient et dans les États du Golfe, dont beaucoup sont victimes d’exploitation par le travail, les experts ont noté qu’ils avaient récemment appelé à rendre des comptes dans la tragédie de Melilla, lorsqu’au moins 23 Africains qui tentaient de traverser la frontière hispano-marocaine sont morts à Melilla.

Les experts ont déclaré que les images tragiques d’Africains tués à la frontière de l’UE contrastaient fortement avec le soutien aux Ukrainiens et avaient révélé les préjugés raciaux profonds qui sont au cœur de nombreuses politiques et pratiques contemporaines de contrôle des frontières, « C’était un rappel tragique que les États doivent examiner leurs lois et pratiques et se concentrer sur les garanties et les obligations concernant l’usage de la force et le non-refoulement, dans le cadre des efforts globaux pour lutter contre la discrimination raciale, et pour remplir leur devoir de traiter les migrants, les réfugiés , migrants et demandeurs d’asile dans la dignité ».

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