Les craintes grandissent au Soudan d’une grave crise alimentaire dans les semaines à venir, suite aux dommages causés à des milliers de zones agricoles par une vague de pluies torrentielles et d’inondations qui ont gravement endommagé des dizaines d’hectares et détruit des cultures qui devaient être récoltées ; Ce qui a entraîné de grandes pertes pour les agriculteurs des États de l’île et du Nil au centre et au nord du pays.
Le dernier rapport publié lundi dernier par le Bureau des Nations Unies pour la coordination de l’aide humanitaire au Soudan (OCHA) a révélé que l’inondation des terres agricoles dans un certain nombre de régions du Soudan exacerbe les niveaux alarmants d’insécurité alimentaire auxquels sont confrontés les Soudanais, les dégâts causés par les inondations dans environ 16 des 18 États soudanais coïncident avec les avertissements émis par le Programme alimentaire mondial des Nations unies à la fin du mois de mai dernier selon lesquels 15 millions de Soudanais sont confrontés à une grave insécurité alimentaire, tandis que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture attendu en mars Le passé est que 18 millions de Soudanais seront confrontés à une famine aiguë d’ici septembre en raison du manque de récoltes, ce qui a eu un impact négatif sur la disponibilité de la nourriture et des moyens de subsistance.
En septembre 2021, le Secrétaire général des Nations Unies – dans un rapport soumis au Conseil de sécurité de l’ONU – s’attendait à ce qu’un Soudanais sur 5 soit confronté à des niveaux sans précédent d’insécurité alimentaire aiguë pendant les mois de soudure, et a indiqué que les prix du sorgho et alimentaires de consommation ont été deux fois plus élevées enregistrées en 2020, les principales causes de l’insécurité alimentaire au Soudan sont les inondations et les sécheresses fréquentes, le déclin économique, l’inflation et les déplacements dus aux conflits, tandis que l’économie soudanaise est fortement dépendante de l’agriculture, qui emploie 43 % de la main-d’œuvre du pays et représente 30 % du PIB, selon les estimations du BIT pour 2019 et le rapport de la Banque mondiale.