Les autorités nigériennes ont annoncé lundi que les inondations causées par de fortes pluies avaient tué 159 personnes, au cours de l’une des saisons les plus humides sans précédent dans ce pays souvent frappé par la sécheresse, la saison des pluies annuelle dans ce pays côtier se situe souvent entre juin et août ou septembre, mais ces dernières années, les précipitations ont gagné en intensité, accélérant le risque d’inondations meurtrières, notamment dans les bidonvilles.
Les chiffres officiels obtenus par l’AFP montrent que 121 personnes sont mortes dans l’effondrement de leur maison et 38 se sont noyées cette année, les inondations ont endommagé des dizaines de milliers de maisons, ainsi que des écoles, des centres médicaux, des greniers et du bétail, les chiffres montrent qu’environ 225 000 personnes ont été touchées par les inondations et environ 200 autres ont été blessées.
Le nouveau bilan des morts a augmenté par rapport à la dernière mise à jour, qui a atteint 103 décès début septembre.
Les météorologues du Niger ont averti que de fortes pluies se poursuivraient jusqu’à la fin de ce mois, le Niger traverse une grave crise alimentaire, et les observateurs de la santé ont averti que plus de 4,4 millions de personnes pourraient souffrir d’insécurité alimentaire « aiguë », soit environ un cinquième de la population.