En Algérie, le citoyen de 35 ans, Abdelkader Zerhouni, ne savait pas que subir une opération chirurgicale pour retirer l’appendice dans un hôpital d’Oran serait un tournant décisif dans sa vie sanitaire.
En effet, après l’opération, qualifiée de réussie, une semaine seulement s’est écoulée lorsqu’à ce qu’un gonflement commence à apparaître dans son estomac, et lorsqu’il a effectué les tests, il a trouvé un morceau de pansement que l’équipe médicale avait oublié à l’intérieur de son corps pendant l’opération, ce qui a nécessité une nouvelle opération pour enlever le pansement, qui a fait pourrir la plaie et entraîna sa mort.
Et bien que le régime des généraux en Algérie alloue d’énormes sommes d’argent sur le papier, qui a été estimé, selon le budget annuel de l’Algérie, à environ 5,5 milliards de dollars par an pour le secteur de la santé, qui est un montant écrit uniquement sur papier, alors que le budget de la santé en Algérie est quasi inexistant.
En effet, la situation des hôpitaux est catastrophique, et les problèmes dont souffre le patient en Algérie sont nombreux, à commencer par les démarches bureaucratiques à l’intérieur des hôpitaux, la corruption, le népotisme, les retards de rendez-vous arrivant à la détérioration des services de traitement, dont le plus important est le manque d’hygiène, de médicaments et d’antibiotiques, et le manque d’attention aux patients, ce qui provoque de nouvelles maladies dues à la propagation des germes et des virus et même la propagation du SIDA du fait de l’absence de moyens de stérilisation et de protection.
Les dernières statistiques indiquent qu’environ 45% des patients soignés dans les hôpitaux algériens, ont été victimes d’autres maladies graves, et des sources médicales rapportent que 80% des cliniques et des établissements de santé à travers l’Algérie ne disposent pas d’outils de stérilisation, tandis que des rapports indiquent que 90% des infirmières ne se stérilisent pas les mains comme elles le devraient, tandis qu’un rapport de terrain du ministère de la Santé a montré que l’Algérie enregistre chaque année des dizaines de milliers de cas de septicémie ou d’infection hospitalière, ce qui coûte au trésor public dix mille dollars pour soigner chaque patient, et cela explique le traitement du président algérien Tebboune et du général Chengriha et de leur entourage au pouvoir à l’extérieur du pays en Europe ou en Amérique, et laisser les citoyens mourir dans les hôpitaux algériens, une fois avec des maladies et une fois à cause du manque de médicaments nécessaires et des fois à cause de la faim et de la soif, oui, en effet, l’Algérie est le pays le plus fort du monde dans les mensonges et la tromperie.