En raison du taux élevé de chômage, de l’ignorance, de l’analphabétisme et du grand vide émotionnel dans lequel vivent les jeunes, la société algérienne a vu la montée dangereuse du phénomène de l’inceste, ou ce qu’on appelle en sociologie le complexe d’Œdipe, là où la commune de Dawouda dans la Wilaya de Tipaza, à l’ouest d’Alger, a été témoin d’un crime mystérieux après qu’un jeune homme a été poignardé à mort et que sa mère, qui se trouvait à côté du jeune homme, a été égorgé alors qu’ils étaient complètement nus, selon ce qu’a été rapporté par les médias locaux.
La mère se trouvait à côté du cadavre de son jeune fils lorsque les forces de sécurité sont arrivées, mais dans un étrange accident, le mari de la femme et père du jeune homme s’est suicidé en se jetant d’un immeuble dans lequel vivait son ami, une demi-heure après ces meurtres. Pour que cet incident accroisse le mystère du crime et pousse à poser des questions sur de la relation des deux incidents, et selon les témoignages des voisins, le mari se jeta du quatrième étage, ce qui l’a conduit à être grièvement blessé, et il a été transféré à l’hôpital public où il a rendu son dernier souffle…
La référence au complexe d’Œdipe est l’analyse à laquelle est parvenu le médecin autrichien Sigmund Fured, qui s’est inspiré du célèbre mythe grec appelé « Œdipe », un complexe psychologique qui affecte l’homme qui est attaché à sa mère et qui est associé avec elle dans la mesure où il noue des relations sexuelles avec sa mère ou la désire sexuellement et en retour déteste son père, parce qu’il partage sa mère avec lui, ce qui le conduit à la haine contre lui et à une tentative de l’éloigner d’elle, cela correspond au complexe Electra qui surgit chez la femme à cause de l’amour du père dans une large mesure, et le complexe d’Œdipe dans les analyses psychologiques fait référence à un groupe de sentiments refoulés chez l’enfant.
