Les Nations unies ont lancé un nouvel avertissement sur le risque d’une « famine majeure » en Somalie avant fin 2022, soulignant que seule la distribution de l’aide humanitaire permet actuellement au pays d’éviter une nouvelle catastrophe qui pourrait être pire que la dernière famine en Somalie. 2011, qui a tué 260 000 personnes, dont plus de la moitié étaient des enfants de moins de cinq ans.
Les humanitaires craignent le pire et estiment que la situation sera plus dangereuse qu’elle ne l’était lors de la dernière famine de 2011, qui a fait 260 000 morts, dont plus de la moitié d’enfants de moins de cinq ans, dans ce contexte, Laura Turner, deuxième responsable du bureau national du Programme alimentaire mondial, a déclaré aux journalistes à Genève depuis Mogadiscio que sans une augmentation rapide de l’aide humanitaire, « une famine est attendue avant la fin de l’année », après quatre saisons peu arrosées depuis fin 2020, en plus d’une cinquième saison similaire, la Somalie est sur le chemin de la famine. Dans tout le pays, 7,8 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, ont été touchées par la sécheresse, dont 213 000 risquent de mourir de faim, selon les Nations unies.
L’organisation internationale avait prévenu début septembre que sans mesures urgentes, l’état de famine serait déclaré dans les régions méridionales de Baidoa et Burkaba entre octobre et décembre, ces derniers mois, le Programme alimentaire mondial a étendu ses activités en Somalie pour venir en aide à un nombre record de personnes.
