Société

Éthiopie : les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par les conflits, les chocs climatiques et d’autres crises

Les femmes et les filles paient un lourd tribut dans le conflit et dans les zones touchées par la crise en Éthiopie, selon un communiqué publié par le Fonds des Nations Unies pour la population, le conflit acharné et les chocs climatiques, notamment les sécheresses, les inondations et les effets du COVID-19, ont laissé plus de 25 millions de personnes dans le besoin d’une aide humanitaire. Dans tout le pays, plus de 4,2 millions de personnes ont été déplacées – l’un des plus grands groupes de personnes déplacées au monde.

Les graves dommages et la destruction des établissements de santé et les pénuries de fournitures médicales et de prestataires de soins de santé – dont beaucoup ont été déplacés par les hostilités – ont gravement perturbé l’accès aux services de santé sexuelle et procréative, le Fonds note que la disponibilité des soins de santé maternelle, y compris les soins obstétriques d’urgence pour traiter les complications potentiellement mortelles de la grossesse, est sérieusement compromise. Des services complets, y compris un soutien psychosocial pour les survivants de la violence sexiste, ont également été érodés, quel rôle le Fonds joue-t-il pour combler le fossé du manque de services ?

L’UNFPA est sur le terrain pour fournir des services vitaux de santé et de protection aux femmes et aux filles dans huit régions d’Éthiopie. Sa réponse humanitaire accorde la priorité à la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles, y compris un soutien médical et psychosocial complet aux survivantes de violences sexuelles et physiques, en travaillant avec des partenaires, en particulier des organisations dirigées par des femmes, l’UNFPA aide à renforcer les capacités pour répondre à ces besoins urgents, l’agence a fourni des kits de santé reproductive contenant des médicaments, des équipements et des fournitures essentiels, notamment pour soutenir l’accouchement en toute sécurité et la gestion clinique du viol, ainsi que des équipements de protection individuelle (EPI) pour les agents de santé de première ligne pendant la pandémie de COVID-19 en cours.

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