Un rapport publié par les Nations Unies a mis en garde contre la gravité des problèmes environnementaux auxquels l’Afrique est confrontée en raison du changement climatique, expliquant que l’ampleur de la dégradation de l’environnement en Afrique transforme la situation en catastrophe et fait de l’Afrique la région la plus favorisée au monde, pour sauver leur environnement et indemniser leur population pour les dommages sociaux et économiques qu’ils ont subis.
Le rapport, préparé par un groupe d’experts de la Commission des affaires humanitaires des Nations Unies, indique qu’au moins 28% des problèmes de santé rencontrés par les Africains sont dus à des causes liées au déséquilibre environnemental du continent, il a expliqué que la pollution par le carbone tue chaque année 800 000 personnes dans le monde, en particulier dans les zones urbaines, et que sur ce nombre énorme, 40 000 décès surviennent rien qu’en Afrique en raison de la suffocation, le rapport ajoute que, par exemple, les maladies résultant de l’utilisation de combustibles solides constituent une source de 6,9% des maladies dont souffre la population angolaise et de 5,2% en République du Malawi, selon les rapports de l’OMS, au niveau de la diversité environnementale, le rapport indique que la crise climatique en Afrique affecte négativement le niveau de diversité environnementale sur le continent, qui est la principale source de nourriture et de production de médicaments.
Il a révélé que 80 % de la population des zones rurales en Afrique dépend des herbes et des plantes traditionnelles pour le traitement. Rien qu’au Zimbabwe, il existe 50 recettes traditionnelles à base de champignon, ainsi que 25 types de plantes médicinales et 50 types de fruits, dont sont extraites les préparations médicinales de leurs feuilles, en voie de disparition en raison de la désertification et des changements climatiques sur le continent, le rapport décrit l’Afrique comme le « plus grand dépotoir » pour les déchets chimiques et électroniques (résidus d’appareils et composants électroniques), ainsi que les déchets pétroliers résultant des opérations d’extraction, de développement ou d’exploration, soulignant que les déchets chimiques constituent un facteur de menace grave pour les agriculteurs.