Coïncidant avec la Journée mondiale du diabète, une nouvelle analyse de l’Organisation mondiale de la santé montre que seulement 46 % des personnes atteintes de diabète dans la région africaine connaissent leur état, ce qui augmente le risque de maladie grave et augmente le nombre de décès, et peut exacerber la situation dans la région connaissant déjà les taux de mortalité les plus élevés au monde dus à la maladie, à l’échelle mondiale, 55 % des patients atteints de diabète savent qu’ils sont diabétiques, tandis que dans la région africaine, le manque d’installations et d’équipements de dépistage, le nombre insuffisant d’agents de santé formés, le faible accès aux établissements de santé et le manque de sensibilisation au diabète sont quelques-uns des obstacles au diabète Diagnostic du diabète. Il y a actuellement 24 millions d’adultes atteints de diabète en Afrique, et ce nombre devrait augmenter de 129 % (pour atteindre 55 millions) d’ici 2045.
« Alors que les pays sont confrontés à de nombreux obstacles au traitement du diabète, la prévalence croissante de la maladie est un signal d’alarme pour renforcer les soins de santé, améliorer Diagnostic, accès aux médicaments vitaux et priorisation du diabète en tant que problème de santé majeur, en mai de cette année, lors de l’Assemblée mondiale de la santé de 2022, les pays se sont mis d’accord pour la première fois sur des objectifs mondiaux clés pour améliorer le diagnostic du diabète et l’accès à un traitement et à des soins équitables, complets, abordables et de haute qualité. Les objectifs définis dans le Pacte mondial de l’OMS sur le diabète visent à ce que 80 % des personnes diagnostiquées avec le diabète et 80 % des personnes diagnostiquées avec la maladie contrôlent bien leur tension artérielle et leur glycémie d’ici 2030.
Pour les personnes atteintes de diabète, l’accès à un traitement abordable, y compris l’insuline, est essentiel à leur survie. Par exemple, les enfants atteints de diabète de type 1 avaient une espérance de vie de sept mois dans les zones rurales du Mozambique. Ce type de diabète est causé par l’incapacité du corps à produire suffisamment d’insuline, une hormone qui régule la glycémie.