La corruption ne concerne pas une société spécifique ou un pays en soi, mais plutôt un phénomène mondial dont tous les pays se plaignent en raison de son danger pour la sécurité sociale, la croissance économique et les performances financières et administratives, mais ceux qui pratiquent la corruption, la fraude et le vol en Algérie se vantent et la personne corrompue en Algérie est une personne qui réussit et devrait être imitée, et par conséquent, ce phénomène en Algérie a attiré l’attention de tous les sociologues du monde, et des appels sont venus pour le condamner, limiter sa propagation, et développer des formules adaptées pour cela.
Le phénomène de la corruption, de la fraude et du vol en Algérie a connu une grave croissance qui affecte la qualité de la vie, de l’éducation et de la formation en Algérie, alors que des chercheurs dans un certain nombre de spécialités ont tiré la sonnette d’alarme car ce comportement est passé d’un acte inacceptable en un « droit légitime » pour un large groupe de citoyens algériens, où (M. C), Un professeur de psychologie sociale, a révélé dans une interview avec notre site que le sujet intéresse les universitaires, car des journées académiques et universitaires et des rencontres étaient auparavant organisées à son sujet, tandis que des universitaires s’attachaient à préparer des études scientifiques traitant du phénomène, dont une étude à laquelle il participait basée sur l’approche psycho-sociale, qui considère les comportements de vol et de fraude commis par l’individu en fonction de sa perception sociale et de son interaction avec cette réalité et comment la corruption en Algérie s’est transformée en un moyen de succès…
Et dans le cadre de l’affaire, les services de contrôle et de répression des fraudes affiliés au ministère du commerce et la promotion des exportations en Algérie ont enregistré plus de deux millions et 571 mille infractions au cours des dix premiers mois de 2022, et selon le dernier bilan des activités de contrôle économique et de répression des fraudes au niveau du marché national, les services du ministère, entre janvier et octobre, ont enregistré deux millions 715 mille et 842 interventions possibles, qui a permis aux services de contrôle d’examiné deux millions 571 mille 712 infractions, et les opérations de contrôle menées se sont soldées par l’émission d’un million 746 mille et 8361 procès-verbaux de suivi judiciaire et la proposition de fermeture de 14 mille et 440 boutiques de commerces, tous ces chiffres ont fait de l’Algérie le top des pays africains en matière de fraude et de corruption.