Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, a annoncé l’attribution d’un financement de 14 millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) pour soutenir la fourniture d’une aide humanitaire directe à plus de 262 000 personnes au Soudan du Sud qui ont touchés par une violence croissante et de graves inondations, les chocs interconnectés ont eu un impact dévastateur sur les plus vulnérables.
Le financement soutiendra les efforts visant à réduire les vulnérabilités des personnes et les risques de protection grâce aux activités mises en œuvre par les agences humanitaires des Nations Unies au Soudan du Sud, notamment l’Organisation internationale pour les migrations, l’UNICEF, le HCR et le Programme alimentaire mondial, a déclaré Sarah Bisulu Nyanti, coordinatrice humanitaire pour le Soudan du Sud et l’Organisation mondiale de la santé, tout en veillant à ce que l’aide humanitaire parvienne le plus rapidement possible à ceux qui en ont besoin, une déclaration du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires a déclaré que les agences d’exécution utiliseront une approche ciblée et basée sur la zone pour s’assurer que l’aide indispensable parvient aux personnes ayant les besoins les plus graves.
Les personnes affectées ont subi de multiples chocs entraînant des déplacements secondaires et tertiaires avec des risques de protection accrus, une perte de moyens de subsistance et une érosion du soutien précédemment fourni, OCHA a déclaré que le financement humanitaire nouvellement alloué bénéficiera aux habitants de cinq États du Soudan du Sud : Unité, Haut-Nil, Bahr el Ghazal du Nord, Jonglei et Warrap ainsi que la zone administrative d’Abyei, le financement permettra l’intensification des programmes monétaires polyvalents existants qui garantissent des services vitaux, notamment des activités de protection, de santé, d’éducation, d’eau, d’assainissement et d’hygiène pour les personnes qui en ont le plus besoin. Mme Nyanti a souligné la nécessité de donner la priorité aux personnes ayant les besoins les plus urgents parmi les personnes déplacées à l’intérieur du pays et les communautés d’accueil.