MOMO Pencils, basé à Athi River, dans le comté de Machakos, a trouvé un moyen efficace de réduire le nombre d’arbres abattus chaque année pour fabriquer de simples crayons d’écriture, l’entreprise, dirigée par les frères Mahamud Omari et Rashid Omari, s’approvisionne localement en matières premières, en l’occurrence de la colle et de vieux journaux. Ils importent actuellement le graphite, selon le PDG Mahamud Omari, les anciens journaux ne leur coûtaient que 70 KSH (0,70 $) à 100 KSH (1 $) par kilogramme, il dit que le prix du produit fini dépend de la qualité et de la quantité, mais il varie de 15 KSH à 50 KSH par crayon.
Les crayons sont une partie importante de la vie, ils sont utilisés pour dessiner, dessiner et dans les écoles, selon les Nations Unies, quelque huit millions d’arbres sont abattus chaque année pour fabriquer des crayons, ce qui contribue à la déforestation, il a trouvé un moyen efficace de réduire le nombre d’arbres abattus chaque année pour fabriquer de simples crayons à papier, « Donc, d’ailleurs, 82 000 arbres qui sont coupés chaque année pour fabriquer des crayons, nous proposons une alternative. Nous prenons le journal et le transformons en un produit viable qui est un crayon, offrant une option à ces personnes à utiliser à la place du bois », le processus de fabrication des crayons commence par la collecte de journaux, les journaux sont coupés à la bonne taille, puis du graphite est collé aux morceaux, les morceaux de journaux et de graphite sont ensuite placés dans un rouleau, qui les roule et les comprime en crayons.
Ils sont ensuite laissés au soleil pendant trois jours pour sécher, ils sont enfin placés dans un compresseur final, affûtés et emballés, Mahamud dit qu’au cours des cinq prochaines années, l’entreprise vise à s’assurer que chaque enfant au Kenya utilisera ses crayons, « Nous voulons que chaque enfant au Kenya qui va à l’école utilise nos crayons et en même temps, puisse planter un arbre à travers notre crayon. De cette façon, nous réduirons le nombre d’arbres coupés », dit-il, « Nous proposerons également une option et réduirons le nombre de crayons en bois sur le marché ».