Le délégué à la santé publique de la région, Robert Maturin Bidjan, a indiqué que les autorités camerounaises avaient détecté deux cas suspects de maladie de Marburg dans la ville d’Ulamzi, à la frontière avec la Guinée équatoriale, il a ajouté lors d’une réunion dans la capitale camerounaise, Yaoundé, que 42 personnes avaient été identifiées comme étant en contact avec les deux enfants suspects, et que la recherche des contacts était toujours en cours.
L’Organisation mondiale de la santé a déclaré plus tôt mardi qu’elle augmentait la surveillance épidémiologique en Guinée équatoriale, qui a officiellement déclaré lundi la première épidémie de virus de Marburg, une maladie de type Ebola. Le virus de Marburg est une maladie hautement contagieuse qui peut avoir un taux de mortalité pouvant atteindre 88 %, selon l’Organisation mondiale de la santé. Il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour le traiter, le petit pays d’Afrique centrale a jusqu’à présent signalé neuf décès ainsi que 16 cas suspects de maladie à virus de Marburg, avec des symptômes tels que fièvre, fatigue, vomissements sanguinolents et diarrhée, selon l’Organisation mondiale de la santé, « La surveillance sur le terrain a été intensifiée », a déclaré Georges Amieh, représentant de l’OMS en Guinée équatoriale. Il a ajouté : « La recherche des contacts, comme vous le savez, est la pierre angulaire de la réponse. Nous avons… redéployé les équipes COVID-19 qui étaient là pour la recherche des contacts et les avons rapidement ajustées pour nous aider ».
« Nous travaillons sur un plan de réponse de 30 jours où nous devons être en mesure d’identifier les actions exactes et d’identifier les besoins exacts », a déclaré Amieh, la Guinée équatoriale a mis en quarantaine plus de 200 personnes et restreint les déplacements la semaine dernière dans la province de Qui Ntim, où la fièvre hémorragique a été détectée pour la première fois. Le Cameroun voisin a restreint les déplacements le long de la frontière pour éviter l’infection après des informations faisant état d’une fièvre hémorragique inconnue et mortelle en Guinée équatoriale la semaine dernière.
