Société

Dans le Bassin du Congo…Protéger les forêts face au « jeu diplomatique »

La sixième édition du sommet « One Forest », qui a débuté à Libreville, la capitale du Gabon, et s’achèvera jeudi, a débattu du sort des forêts tropicales dans le monde. A l’initiative du président français Emmanuel Macron et de son homologue gabonais Ali Bongo, le sommet, auquel ont participé des délégations gouvernementales, des scientifiques et des organisations non gouvernementales, a débattu des efforts à fournir dans les bassins forestiers du Congo, de l’Amazonie et de l’Asie du Sud-Est. Les discussions ont également porté sur la question épineuse du financement nordique de ces efforts.

Six pays embrassent une zone forestière dense d’environ 200 millions d’hectares, ce qui représente une diversité biologique unique au monde. Au cœur de ce « poumon vert » de la capitale gabonaise, Libreville, le président français Emmanuel Macron a présidé, One Forest Summit, ce sommet a réuni des chefs d’État, des organisations non gouvernementales et des scientifiques pour discuter des meilleurs moyens de protéger cette immense forêt tropicale, ainsi que l’Amazonie et ses homologues d’Asie du Sud-Est, les organisateurs ont déclaré que le sommet « ne vise pas à entériner de nouvelles déclarations politiques », soulignant la nécessité de mettre en œuvre les objectifs fixés dans l’Accord de Paris sur le climat en 2015 et la quinzième Conférence des Parties à Montréal sur la biodiversité en 2022, alors que les forêts constituent l’habitat naturel le plus riche en espèces et en biodiversité, les Nations Unies ont signalé que dix millions d’hectares de forêts ont été détruits chaque année entre 2015 et 2020.

La déforestation à grande échelle, de l’Amazonie aux forêts d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, menace de réduire les précipitations sous les tropiques, selon une nouvelle étude publiée mercredi dans la revue Nature.Le plus vaste est le bassin du Congo, qui devrait connaître une accélération de déforestation dans les années à venir, ce qui pourrait entraîner une diminution des précipitations de plus de 10 % d’ici la fin du siècle.

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