C’est un cri de colère qui a éclaté à travers le pays, des citoyens algériens ont manifesté leur indignation face à l’état déplorable des résidences universitaires pour filles. La négligence et la marginalisation les affectent cruellement, surtout dans un contexte de hausses de prix généralisées et de vie onéreuse. Pire encore, ces endroits sensés offrir un refuge pour les étudiantes ont été transformés en véritable antre de corruption et de criminalité.
Les habitants des immeubles voisins des résidences universitaires pour filles ont témoigné, dans des déclarations poignantes sur notre site, de la dégradation effrayante de ces lieux. Ils rapportent que ces résidences sont devenues un terreau fertile pour la marginalisation, où les filles sont réduites à des objets de prostitution. C’est une situation intolérable qui doit être dénoncée et combattue avec la plus grande fermeté.
Face à cette situation, les citoyens appellent les autorités responsables et les ministres de l’Éducation et de l’Intérieur à prendre des mesures immédiates pour réformer les résidences universitaires pour filles et offrir des conditions de vie décentes à ces étudiantes qui sont l’avenir de notre pays. Il est urgent d’agir pour leur offrir un lieu d’étude et de vie sain et sécurisé, où elles pourront s’épanouir et contribuer pleinement au développement de notre nation.
Un incident des plus choquants a récemment ébranlé la ville de Batna. Les gardiens de la résidence universitaire affiliée à la Direction des services universitaires ont mis la main sur un groupe de quatre individus qui tentaient de s’introduire dans l’enceinte de l’établissement. Parmi eux, un jeune homosexuel d’à peine vingt ans, qui avait escaladé le mur extérieur pour permettre l’entrée du reste de la bande.
L’arrestation a été rapide et musclée, mais elle n’a pas suffi à apaiser les tensions. Les étudiantes résidentes, effrayées par l’incident, ont organisé des manifestations dans la cour de la résidence, pour exprimer leur indignation et leur colère face à cette tentative d’intrusion. Des photos et des vidéos de ces rassemblements ont rapidement été publiées sur les réseaux sociaux, suscitant une vague d’indignation dans la ville.
Ces événements ont également ravivé les rumeurs persistantes sur la prostitution étudiante et la vente de leur corps pour des sommes considérables d’argent. Des pages Facebook actives dans la Wilaya de Batna ont abordé ce phénomène avec fermeté, appelant les autorités compétentes à agir avec la plus grande vigueur pour protéger ces jeunes femmes vulnérables.
Dans l’attente d’une réponse concrète des autorités, les étudiantes résidentes de Batna continuent de vivre dans la crainte et l’insécurité, soumises à une pression constante de la part de ceux qui cherchent à exploiter leur vulnérabilité. Il est temps d’agir pour mettre un terme à cette situation inacceptable et protéger les étudiantes qui sont l’avenir de notre pays.
