En Algérie, les enfants des responsables se pavanent dans les rues des villes à bord de leurs voitures de luxe, souvent à des vitesses excessives, attaquant injustement les policiers et les citoyens ordinaires. En raison de leur appartenance à des familles influentes, la justice ne suit généralement pas son cours habituel pour ces individus. De nombreux cas ont été répétés, trouvant un écho dans l’opinion publique algérienne. Le dernier incident en date s’est produit il y a quelques jours lorsque la fille d’un « général supérieur » a giflé un policier à un poste de contrôle de sécurité parce qu’elle avait refusé d’obtempérer à sa demande de s’arrêter. Des témoins ont rapporté que la femme se moquait du policier et de son statut social tout en lui montrant du mépris.
Dans le même contexte, les services de sécurité de la Wilaya de Tindouf ont récemment annoncé avoir élucidé le mystère entourant l’accident de la circulation qui s’est produit le 14 avril dernier dans le quartier Nasr à Tindouf. Cet incident avait suscité une large attention à travers différentes plateformes de médias sociaux. Le soi-disant (BQQ), âgé de 20 ans et fils d’un responsable militaire, originaire d’une des Wilayas de l’ouest de l’Algérie et résidant à Tindouf, avait provoqué un accident corporel mortel dans lequel un enfant de 12 ans (B.S) avait perdu la vie. Au moment de l’accident, le jeune téméraire conduisait sa Mercedes de luxe immatriculée à l’étranger, dotée de vitres teintées. Après avoir écrasé l’enfant, il avait affirmé qu’il allait l’emmener aux urgences de l’hôpital mixte Si elhwas de Tindouf pour les premiers soins. Mais dès qu’il avait disparu de la vue des témoins, il avait jeté l’enfant dans une décharge du centre-ville pour échapper à sa responsabilité pénale et civile, dans un acte dégoûtant et inhumain. Il s’était enfui, laissant l’enfant dans un état critique, qui avait malheureusement aggravé son état de santé. Il est à noter que le fils de l’officier militaire a été relâché dès son arrestation, ce qui suscite des interrogations sur la justice impartiale en Algérie.
