Il semble que toutes les tentatives de solution se heurtent à la lutte d’influence personnelle entre Al-Burhan et Daglo, connu sous le nom de Hamidti, qui ont ensemble renversé leurs partenaires civils en 2021 après avoir partagé le pouvoir avec eux depuis le renversement du régime du président Omar Al-Bashir en 2019, Khartoum s’est de nouveau réveillé, lundi, sous le vrombissement des avions de guerre et des explosions, malgré l’accord des deux parties en conflit sur une prolongation supplémentaire de l’armistice, au moment où les Nations unies prévenaient que la situation humanitaire avait atteint un « point de non-sens » retour » et a annoncé l’envoi d’un émissaire dans la région pour tenter de découvrir les conditions de millions de personnes prises au milieu des combats.
Selon des témoins oculaires à Khartoum, ses habitants se sont réveillés lundi au rugissement des « avions de combat », tandis que d’autres ont raconté avoir entendu des bruits d’explosions et de coups de feu dans différents quartiers de la capitale, qui compte près de cinq millions d’habitants, cela s’est produit quelques heures après que l’armée, dirigée par Abdel-Fattah Al-Burhan, et les Forces de soutien rapide, dirigées par Mohamed Hamdan Daglo, ont annoncé leur accord pour prolonger un cessez-le-feu qui devait se terminer à minuit dimanche-lundi (22: 00 dimanche soir GMT), cependant, la récente trêve est restée fragile, à l’instar d’autres tentatives d’apaisement convenues depuis le déclenchement du conflit entre les deux anciens alliés le 15 avril, qui a plongé le Soudan dans un chaos qui a fait des centaines de morts et poussé des dizaines de milliers à partir.
Les experts estiment que les accords de cessez-le-feu visent notamment à assurer la sécurité des voies d’évacuation des ressortissants étrangers, et à permettre la poursuite de certains efforts diplomatiques menés par des parties extérieures face au refus des deux commandants militaires de communiquer directement , il semble que toutes les tentatives de solution se heurtent à la lutte d’influence personnelle entre Al-Burhan et Daglo, connu sous le nom de Hamidti, qui ont ensemble renversé leurs partenaires civils en 2021 après avoir partagé le pouvoir avec eux depuis le renversement du régime du président Omar Al-Bashir en 2019.