La découverte de ces charniers le mois dernier dans une forêt près de la ville côtière de Malindi sur l’océan Indien a choqué ce pays dont la majorité de la population est chrétienne, deux prêtres kényans comparaissent mardi devant la justice, soupçonnés d’être impliqués dans la mort d’au moins 109 de leurs partisans, dont les corps ont été retrouvés lors de ce qui est devenu le « massacre de la forêt de Chakahola ».
Et la découverte de ces fosses communes le mois dernier dans une forêt près de la ville côtière de Malindi sur l’océan Indien a choqué ce pays, dont la majorité de sa population est chrétienne, devant le tribunal de Malindi, le pasteur Paul Nthingi Mackenzie, fondateur de l’église « Good News » en 2003, est accusé d’avoir incité ses fidèles à mourir de faim « pour rencontrer Jésus », la salle était bondée de proches des victimes, tandis que six policiers ont emmené McKenzie et huit autres accusés, McKenzie a consulté son avocat, George Kariuki, qui a déclaré à l’AFP : « Nous n’avons pas été informés de la demande que l’accusation veut soumettre, et nous attendons de le savoir », jusqu’à présent, un total de 109 personnes ont été confirmées mortes, la majorité d’entre elles étant des enfants. Les premières autopsies ont été réalisées lundi sur neuf enfants et une femme, une autopsie a confirmé que la cause du décès était la faim, notant que certaines des victimes sont mortes de suffocation, selon les autorités.
Le riche pasteur Ezekiel Odero, connu pour ses sermons à la télévision, devrait comparaître devant le tribunal de Mombasa, la deuxième ville du Kenya, après son arrestation, Odero est soupçonné de meurtre, de suicide assisté, d’enlèvement, d’extrémisme, de crimes contre l’humanité, de maltraitance d’enfants, de fraude et de blanchiment d’argent, les procureurs cherchent à le détenir pendant 30 jours supplémentaires et pointent des informations crédibles reliant les corps retrouvés à Chakahola à la mort de nombreux « adeptes innocents et vulnérables » de l’Église de la Nouvelle Vie qu’il a fondée, un certain nombre de ses partisans se sont rassemblés devant le tribunal et ont chanté et prié, et certains d’entre eux avaient les larmes aux yeux.