En Algérie, les habitants des communes de la Wilaya de Constantine ont vécu hier une nuit d’horreur, plongés dans un état de terreur indescriptible. Des pluies torrentielles d’orages se sont abattues, inondant les routes et provoquant la fermeture de nombreuses voies de circulation. La situation s’est avérée catastrophique, notamment dans la région de Bounoura, sur la Route Nationale n°20 reliant Constantine.
La médiocrité des infrastructures et l’absence de systèmes d’égouts adéquats ont engendré des inondations dévastatrices. Les eaux déchaînées ont emporté des véhicules, dont les conducteurs étaient impuissants face à cette force destructrice. Dans une scène d’effroi, les véhicules se sont violemment percutés les uns contre les autres, alimentant la panique parmi les citoyens. Heureusement, les équipes de la protection civile sont rapidement intervenues, sauvant quatre voitures avec leurs passagers à bord.
Mais les conséquences néfastes ne se sont pas limitées aux routes. Les fortes précipitations ont également paralysé la circulation du tramway, lorsque les eaux ont submergé la zone industrielle. Les équipes de la protection civile et de la sécurité nationale ont dû intervenir en urgence, utilisant des pompes pour évacuer l’eau et rétablir le fonctionnement du tramway. Cependant, pendant cinq longues heures, les citoyens ont été pris au piège sur la route entre la ville nouvelle d’Ali Mendjeli et Constantine, en raison de l’arrêt total des transports.
Face à cette situation critique, de nombreux citoyens ont exprimé leur colère et leur indignation. Ils ont exigé la réparation et le développement des infrastructures laissées à l’abandon, rappelant le rôle négligent de la France coloniale dans la construction de ces infrastructures défaillantes. Sans ces problèmes persistants, la population algérienne n’aurait pas à endurer une vie aussi primitive et les conséquences désastreuses des intempéries.
