Société

Président ougandais : Personne ne nous fera reculer de la lutte contre l’homosexualité

Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré que « personne ne nous fera reculer » dans l’application de la loi anti-homosexualité, en réponse à la menace des pays occidentaux d’imposer des sanctions à Kampala pour avoir adopté la loi, les États-Unis, l’Union européenne et la Grande-Bretagne ont dénoncé la nouvelle loi, qui est entrée en vigueur lundi après la signature de Museveni, et impose des sanctions sévères aux relations homosexuelles ainsi qu’à la « promotion » de l’homosexualité.

Museveni a déclaré lors d’une réunion des dirigeants de son parti mercredi : « Le Mouvement de la résistance nationale (le parti au pouvoir) n’a jamais parlé en deux langues. Ce que nous vous disons en secret est ce que nous vous disons publiquement », il a ajouté, selon un communiqué publié par la présidence ougandaise, « A partir d’ici, la signature de la loi est achevée, et personne ne nous fera la rétracter », selon le communiqué, « le président Museveni a exhorté les Ougandais à rester fermes, soulignant que l’homosexualité est un grave problème d’intérêt humain », le communiqué ajoute que le président de la République « a félicité les législateurs pour leur soutien » à ce texte, affirmant que « quand ils se battent pour la bonne cause, personne ne peut les vaincre », il s’agit du premier commentaire public de Museveni depuis l’adoption de la « loi anti-homosexualité de 2023 », l’adoption de cette loi a suscité les critiques des organisations de défense des droits de l’homme et de nombreux pays occidentaux.

Le président américain Joe Biden a dénoncé la loi, la considérant comme une grave violation des droits de l’homme, et a menacé de couper l’aide et les investissements dans ce pays d’Afrique de l’Est, à son tour, le ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne, Josep Borrell, a averti l’Ouganda que ses relations avec ses partenaires internationaux seraient menacées s’il ne renonçait pas à la loi, le Haut-commissariat aux droits de l’homme a également exprimé sa « dévastation » de voir le projet de loi entrer en vigueur, estimant qu’il ouvre la voie à « des violations systématiques des droits des personnes homosexuelles et transgenres ».

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