Avant les accords d’Evian et la soi-disant « libération » de l’Algérie par la France, à travers un référendum qui prétendait établir une autorité algérienne, les jours sombres de l’occupation directe régnaient en maître. Les Algériens, vêtus du fardeau colonialiste, étaient impitoyablement opprimés et privés de toute forme de pouvoir ou d’espoir pour un État qui leur était propre. Une époque marquée par l’oppression et l’injustice, où la brutalité était monnaie courante, comme en témoignent les horreurs de la décennie noire. Ces réalités déchirantes révèlent l’erreur tragique de nos attentes et de nos espoirs.
L’histoire de l’autorité algérienne, de l’époque de Boumediene jusqu’au général Chengriha, est une preuve flagrante de cette oppression et de cette injustice. Nous n’avons pas besoin de raconter en détail les meurtres et les viols commis à l’encontre des Algériens, car ces faits demeurent gravés dans nos mémoires. Mais il est particulièrement troublant de constater que ce régime cruel n’épargne même pas les citoyens qui cherchent désespérément à échapper à la mort. Ces citoyens, qui ne demandent qu’à être sauvés de leur funeste destin, sont victimes de cette même oppression et de cette même injustice. C’est un véritable paradoxe.
En Algérie, les courageux pionniers des médias sociaux se sont emparés de clips vidéo, témoignages visuels de la violence et de la répression qui se sont abattues sur les Algériens touchés par les inondations qui ont ravagé le pays récemment. Les images révélées dans ces vidéos ont mis en lumière les habitants de la Wilaya de Tipaza, qui implorent l’aide de la police pour échapper à une mort certaine, alors que leurs maisons menacent de s’effondrer. Hélas, ils ont été accueillis par des passages à tabac impitoyables et une oppression insoutenable. Pendant ce temps, les femmes ont laissé éclater leur douleur en criant, dénonçant les tentatives de viol et les sévices qu’elles subissent, tout comme leurs familles, également touchées par les inondations.
Ces scènes déchirantes ont suscité une vague d’indignation et d’insultes à l’encontre du régime des généraux. Un régime qui a habitué sa population à reculer en période de crise, usant de la violence verbale et physique à l’encontre de tous ceux qui osent dire la vérité ou refusent de se soumettre à la tyrannie. Pour vous donner une idée, l’Algérie a traversé des heures sombres récemment, lorsque de violentes pluies ont englouti de nombreuses régions du pays, entraînant la fermeture de routes et des coupures d’électricité. Ces catastrophes ont coûté la vie à de nombreux Algériens, dont une fillette de 7 ans, emportée par les torrents sur une distance de 5 km dans la commune de Bouhachana, dans la Wilaya de Guelma, à l’est du pays. Un enfant de 9 ans est également décédé dans des circonstances tragiques dans la commune de Khemisti, dans la Wilaya de Tipaza, près de la capitale, suite à des blessures causées par l’effondrement d’un mur de stade.
Ces événements atroces ont plongé l’Algérie dans une tragédie sans nom, où les âmes innocentes succombent aux caprices d’un régime sans scrupules. La douleur et la souffrance de ce peuple meurtri ne peuvent être exprimées en mots. Les larmes coulent comme des rivières, inondant les cœurs de ceux qui ont été témoins de cette calamité. Combien de vies innocentes devront encore être sacrifiées avant que justice ne soit rendue ? Les réponses à ces questions restent suspendues dans un silence sombre et sinistre.