Alors que les salles de classe des pays en développement commencent à rouvrir, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies reçoit 119 millions de dollars du Département de l’agriculture des États-Unis pour fournir des repas scolaires dans cinq pays d’Asie et d’Afrique.
«Encore une fois, l’USDA fait preuve d’un véritable leadership pour offrir aux enfants d’âge scolaire des pays en développement une alimentation adéquate. Dans de nombreux pays, les repas scolaires sont la seule nourriture que certains enfants reçoivent chaque jour, nous sommes donc extrêmement reconnaissants du soutien de l’USDA », déclare Jon Brause, directeur du bureau du PAM à Washington.
Les États-Unis financent les repas scolaires dans le cadre d’un processus d’attribution concurrentiel géré chaque année par le programme McGovern-Dole Food for Education de l’USDA.
Les dernières récompenses, qui entreront en vigueur ce mois-ci, permettront aux programmes du PAM en Côte d’Ivoire, au Laos, au Népal et au Rwanda de recevoir chacun 25 millions de dollars, tandis que le programme du PAM au Bangladesh recevra 19 millions de dollars.
Les récompenses, en espèces et en nature, permettent au PAM de nourrir environ 841 000 enfants dans le cadre d’accords de trois à cinq ans, c’est depuis longtemps l’une des principales sources de financement du PAM pour les activités d’alimentation scolaire, y compris les rations à emporter lorsque les écoles ont fermé à cause de Covid-19. Jusqu’à présent cette année, près de 370 millions d’enfants ont manqué les repas scolaires, dont 13 millions recevant ceux du PAM.
«Ce soutien témoigne encore de la force des activités d’alimentation scolaire du PAM dans le monde entier – et il intervient à un moment critique», déclare Carmen Burbano, directrice de l’alimentation scolaire du PAM à Rome.
Les programmes d’alimentation scolaire du PAM couvrent 61 pays et constituent un filet de sécurité sociale essentiel pour les ménages pauvres et vulnérables. En 2019, le PAM a fourni des repas scolaires à 17,3 millions d’écoliers et a aidé les gouvernements à atteindre 39 millions d’enfants supplémentaires.
