Les habitants de Sfafas ont appelé à l’expulsion des Africains subsahariens et les ont forcés à quitter les maisons dans lesquelles ils vivaient, suite au décès d’un habitant de la région qui a été poignardé à mort par un immigré. Des unités de sécurité se sont rendues dans les zones de protestation, accompagnées de pneus en caoutchouc en feu et d’escarmouches avec des immigrants.
Pour la troisième nuit consécutive, la ville de Sfax a été témoin de manifestations et de violences après qu’un citoyen de la région, Nizar Al-Omari, a été poignardé à mort lors d’affrontements avec des immigrés. Lors de ses funérailles, des jeunes hommes ont appelé à la vengeance.
La jonction circulaire de Mahdia Road dans la délégation de Saqiyat al-Dayer, où le jeune Tunisien a été tué, a été témoin d’un état de congestion, coupant la route et brûlant des roues en caoutchouc, et d’autres zones ont été témoins de manifestations et d’escarmouches avec des immigrants et de jets de pierres, la mort d’Al-Omari a provoqué la congestion et la colère du public, ce qui a nécessité une intervention sécuritaire pour calmer la situation à Sfax, la deuxième ville de Tunisie et un point de départ pour un grand nombre de migrants irréguliers se dirigeant vers l’Europe, en particulier l’Italie. Ses habitants protestent constamment contre la présence d’immigrés dans leur ville, exigeant leur départ, et des affrontements se produisent souvent dans les quartiers populaires de la ville où résident les immigrés.
La population appelle les autorités à les protéger et à s’attaquer au phénomène de l’immigration clandestine, dont la région de Sfax supporte le plus lourd tribut, et ils dénoncent l’indifférence des responsables devant sa détérioration de la situation à tous les niveaux, comme ils le disent, un porte-parole du parquet de Sfax, Fawzi Mesmoudi, a indiqué que la victime était née en 1981, et qu’elle a été poignardée à mort lundi soir lors d’affrontements entre des habitants d’un quartier de Sfax et des immigrés d’Afrique subsaharienne. Le parquet général près le tribunal de première instance de Sfax a indiqué avoir autorisé l’arrestation de 3 immigrés soupçonnés d’être impliqués dans ce meurtre et possédant la nationalité camerounaise, selon les premières informations.