Un nombre incalculable de réfugiés soudanais qui ont afflué en Libye pour échapper aux combats en cours dans leur pays vivent toujours dans des logements temporaires, Nour Ismail, réfugié soudanais, est venu avec sa famille de Khartoum dans l’espoir de trouver un refuge sûr pour lui et sa famille dans la capitale libyenne, Tripoli. Il a pu échapper à la guerre et rejoindre la Libye en toute sécurité en mai dernier.
Le conflit a tué plus de 3 000 personnes, selon les données de juin, bien que le nombre réel de morts soit probablement beaucoup plus élevé, selon les médecins et les militants, s’adressant à l’Associated Press, Nour a déclaré qu’il avait perdu ses parents à cause des combats et qu’il avait été blessé pendant la guerre. Il a maintenant besoin d’une opération urgente à la jambe pour la sauver de l’amputation, il affirme que malgré ses appels à l’aide depuis son arrivée en Libye en mai, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) « ne s’est pas soucié de nous », « Nous mangeons dans la rue. Certaines personnes nous nourrissent pendant que nous sommes dans la rue (les donateurs) », a-t-il déclaré, pendant ce temps, il tente toujours d’attirer l’attention des Nations Unies, leur demandant de « faire attention à nos problèmes », « Nous voulons qu’ils nous fournissent un endroit où nous abriter. Nous, en tant que réfugiés soudanais, sommes venus ici pour demander l’asile, et nous ne voulons pas rester ici en Libye. Nous ne demandons l’asile qu’aux organisations. Nous voulons aller n’importe où en toute sécurité », a-t-il déclaré.
Alors que de nombreux réfugiés ont dû fuir vers la Libye voisine par nécessité, le pays est en proie à des crises politiques et un gouvernement divisé a du mal à s’attaquer aux conditions de vie de sa population, le 12 juillet, les Nations Unies ont déclaré que le conflit qui faisait rage au Soudan avait chassé plus de 3,1 millions de personnes de leurs maisons, dont plus de 700 000 qui ont fui vers les pays voisins.
