Du début de l’année jusqu’au 20 juillet, 901 corps de migrants noyés ont été retrouvés au large des côtes tunisiennes, pour la plupart des ressortissants de pays subsahariens. Au cours de la même période, 34 290 migrants ont été secourus et interceptés, dimanche, les autorités tunisiennes ont annoncé la découverte des corps de 10 migrants, qui « semblent être des Africains subsahariens », sur une plage de l’Etat de Sfax, principal point de départ des migrants vers l’Europe.
La Garde nationale a indiqué dans un communiqué, « 10 corps ont été récupérés dans les dernières 48 heures par les unités de la Garde navale sur les côtes de Louata » dans le nord de Sfax (centre-est), de son côté, un porte-parole de la justice de Sfax, Fawzi Al-Masmoudi, a déclaré à l’AFP que « huit corps ont été retrouvés, qui semblent tous appartenir à des Africains subsahariens, mais des analyses et des prélèvements sont en cours pour déterminer leur identité », le porte-parole a précisé qu’il a été « retrouvé entre vendredi et samedi » après de violentes tempêtes et des vents qui ont pu provoquer le naufrage de l’embarcation dans laquelle voyageaient les migrants, soulignant qu’aucun naufrage n’a été signalé au large de Sfax, Al-Masmoudi a ajouté que les victimes pourraient être parties d’un autre endroit au sud de Sfax, ou de Mahdia (centre-est) ou de Zarzis (sud-est), du début de l’année jusqu’au 20 juillet, 901 corps de migrants noyés ont été retrouvés au large des côtes tunisiennes, pour la plupart des ressortissants de pays subsahariens. Au cours de la même période, 34 290 migrants ont été secourus et interceptés.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, depuis le début de l’année, environ 90 000 migrants sont arrivés en Italie, dont la côte la plus proche est à 150 km de la Tunisie, le HCR a indiqué que la majorité des migrants partaient de Tunisie et que les autres partaient de Libye, la région de la Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse au monde, avec plus de 20 000 décès enregistrés depuis 2014, selon l’Organisation internationale pour les migrations.
