À Oran, en Algérie, une vaste opération de saisie des réservoirs en plastique blanc, à l’origine destinés aux déchets et produits chimiques dangereux, a été lancée. Certains de ces réservoirs ont été transformés en marchandises, promues et revendues aux résidents des quartiers pauvres, ainsi qu’aux ateliers de construction, pour y stocker de l’eau potable. Cette situation présente des risques majeurs pour la santé, en particulier après de nombreuses études qui ont révélé que les produits chimiques contenus dans ces réservoirs sont mortels, et que les risques augmentent lorsqu’ils sont mélangés à l’eau.
Il est important de noter que ces réservoirs sont interdits dans de nombreux pays européens en raison de leur dangerosité. Pourtant, certains importent ces réservoirs de manière incontrôlée et les vendent ensuite à des magasins et entrepôts. Pendant ce temps, les autorités de ces pays s’efforcent de les détruire pour éliminer les risques qu’ils représentent.
Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que ces réservoirs en plastique sont désormais entre les mains de vendeurs d’eau ambulants qui les transportent sur leurs camions, sillonnant les rues d’Oran pour vendre de l’eau potable. Ils semblent ignorer les conséquences dangereuses de leurs actes, car cela contribue à propager diverses maladies parmi les citoyens, en plus d’augmenter les risques de cancer. Les produits chimiques présents dans ces réservoirs, qui se dégradent lentement, peuvent entraîner l’obstruction des artères, aggravant encore davantage la situation.