En Algérie, un tribunal correctionnel de la capitale a jugé une jeune femme âgée de plus de vingt ans pour meurtre prémédité avec utilisation d’une arme blanche et mutilation d’un cadavre. Ce meurtre a coûté la vie à son mari, âgé d’environ cinquante ans. La tragédie s’est produite après que la jeune femme a été surprise avec son amant dans sa chambre par son mari. Elle a initialement tenté d’agresser son mari avec un rasoir dans la chambre, puis a poursuivi l’attaque à l’intérieur de la maison avec l’aide de son amant. Ce dernier a finalement empêché la poursuite de l’agression et a renversé le mari au sol. À ce moment-là, la jeune femme s’est jetée sur son mari et l’a égorgé de sang-froid. Ensuite, elle a envisagé de fuir en compagnie de son amant pour s’installer en Tunisie.
L’accusée a comparu devant le tribunal suite à un mandat d’arrêt émis à son encontre en juillet dernier. Elle avait été condamnée à mort par contumace alors qu’elle se trouvait à l’étranger, mais a été arrêtée immédiatement après son retour au pays. Au cours du procès, plusieurs plaintes de la famille de la victime ont été enregistrées, mettant en lumière l’étendue du harcèlement et des agressions subis par la victime de la part de son épouse avant le meurtre. Selon la famille de la victime, cette dernière avait tenté diverses méthodes pour se venger de son mari et ainsi rester avec son amant. Une semaine avant le meurtre par décapitation, la victime avait également été victime d’une tentative d’agression par deux jeunes hommes en compagnie de sa femme dans sa voiture. Cette dernière avait essayé de l’écraser avec le véhicule, mais l’attaque avait échoué. Par la suite, elle avait agressé la mère de son mari à Rouiba, en la battant et en l’aspergeant d’une substance semblable à de l’alcool.
Pendant le procès, l’accusée, répondant au nom de « Hanan.Sh », a nié toutes les accusations avancées par la famille de la victime. Elle a également nié avoir commis le meurtre par décapitation. Selon sa version des faits, au moment du meurtre, elle se trouvait à la frontière avec la Tunisie, cherchant à échapper aux harcèlements et aux menaces de son mari en raison de sa relation constante avec son ami proche, propriétaire d’une agence de tourisme spécialisée dans les voyages en Tunisie.