Dans un rappel glaçant de la cruauté implacable des eaux marines, de jeunes vies ont été englouties sur les rivages algériens. La semaine écoulée a vu les services de la Protection Civile plonger dans les profondeurs pour récupérer les corps sans vie de deux âmes innocentes, des adolescents à peine âgés de 15 ans, qui ont trouvé un destin tragique dans les tourbillons impitoyables des flots, le long d’une plage sous surveillance à Mostaganem.
Le drame s’est déroulé sur le sable doré de la plage Oureah, un endroit qui promettait insouciance et rires, mais qui a fini par se transformer en un piège mortel. Ironie cruelle, le drapeau flottant au vent signalait que la baignade pouvait être entreprise avec prudence. Pourtant, l’océan, imperturbable et sournois, a étendu ses bras salés pour engloutir ces jeunes vies, laissant dans son sillage des cœurs brisés et des familles en deuil.
Les dépouilles de ces victimes innocentes, désormais silencieuses après leur combat désespéré contre les eaux tumultueuses, ont été secourues des profondeurs de la mer agitée. Cependant, aucune quantité de lamentations ne peut effacer la douleur que leurs familles endureront à jamais.
Le sanctuaire de l’hôpital de Mostaganem, habituellement l’endroit où l’on cherche guérison et espoir, s’est transformé en morgue pour abriter les corps de ces jeunes victimes, rappelant la fragilité de la vie face à la puissance implacable de la nature.
La marée noire de tragédies ne se limite malheureusement pas à un incident isolé. Dans une semaine funeste, du 10 au 17 août, les vagues cruelles ont arraché sept vies de leur chemin, sept âmes désormais submergées dans les abysses marins. Cinq vies ont été perdues sur les plages océanes, tandis que deux autres se sont éteintes dans les eaux calmes des lacs intérieurs.
Les côtes algériennes, témoins silencieux de tant de tragédies, restent marquées par les vies perdues, les espoirs noyés et les familles brisées. Une nation pleure ces pertes inutiles, tandis que le combat pour la sécurité des plaisanciers et des nageurs se poursuit, dans l’espoir que de telles tragédies ne se répéteront plus jamais.
