Une nouvelle étude des dossiers médicaux montre qu’au moins 128 femmes et filles ont été agressées sexuellement dans la région du nord du Tigré en Éthiopie, même après qu’un accord de paix ait mis fin à deux ans de conflit, la plupart d’entre eux ont été agressés par plusieurs personnes et presque tous pensaient que les agresseurs appartenaient à des groupes affiliés à l’armée.
Les auteurs de l’étude affirment qu’il ne s’agit là que d’un « petit aperçu » du bilan des milliers d’agressions sexuelles commises pendant le conflit, les auteurs craignent que l’opportunité d’obtenir justice ne soit perdue si les efforts indépendants de responsabilisation des Nations Unies et d’autres acteurs sont contrecarrés sous la pression des autorités éthiopiennes, en juin, les Nations Unies ont annoncé une augmentation du nombre de personnes souffrant de malnutrition dans la région du Tigré en raison de la guerre, et que la situation devrait s’aggraver en raison de la suspension de l’aide alimentaire envoyée dans la région, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré qu’environ 8,8 millions de personnes vivant dans le nord de l’Éthiopie ont besoin d’une aide alimentaire, en plus des millions d’habitants des régions du sud et du sud-est qui souffrent de la sécheresse.
Un rapport des Nations Unies sur la situation dans la région du Tigré a indiqué que les cas de malnutrition dans la région ont augmenté de 196 % au cours du mois d’avril, par rapport à avril 2022.
