L’Algérie a connu des manifestations dans plusieurs villes en raison de perturbations dans la distribution de l’eau aux habitations et aux magasins. Les coupures d’eau récurrentes, atteignant parfois plus de 10 jours dans certaines régions, sont attribuées à la baisse du niveau des barrages qui approvisionnent la capitale en eau, ce qui serait lié au changement climatique et à la rareté des pluies, comme l’indique. Depuis que le gouvernement algérien a résilié le contrat avec l’entreprise française chargée de la distribution d’eau dans la capitale depuis quinze ans, la situation des Algériens s’est détériorée. Il est étonnant que le gouvernement ait annulé ce contrat alors que l’entreprise française était accusée de négligence et de non-respect de ses obligations.
Dans ce contexte, au cours de cette semaine et pour une durée de 5 jours, l’eau potable sera coupée dans 19 Wilayas en raison de travaux de réparation du canal principal du barrage de Kediat Asardoune. Selon un communiqué de la Société Algérienne des Eaux, cette coupure est due à l’arrêt technique programmé le 3 septembre dernier, d’une durée de 5 jours, au niveau de la station sous pression n°04, Djabhia, en raison de travaux de réparation de deux importantes fuites au niveau du canal principal de diamètre 1600 mm, pour déviations importantes au barrage de Kediat Asardoune, dans le tronçon reliant la station sous pression n°01 et le réservoir d’eau 02 par la Fondation SARL STGT. À cet égard, la Fondation informe ses clients de l’interruption de l’approvisionnement en eau potable, du lundi 4 septembre au vendredi 8 septembre, dans 19 Wilayas. La Société Algérienne des Eaux informe également la population qu’elle sera approvisionnée par des camions-citernes en cas de besoin. Il est étonnant que de telles situations surviennent au troisième millénaire dans un pays riche en gaz et en pétrole.
